Le Valais propose une nouvelle structure pour la viticulture durable qui débouche sur une collaboration entre Biovalais et Vitival. Un réseau qui n’a pas d’égal au niveau suisse.
Les connaissances en viticulture biologique seront dorénavant regroupées entre Biovalais et Vitival. Dès à présent, tous les membres intéressés de Vitival pourront profiter du savoir-faire de viticulteursexpérimentés en production biologique. Les activités actuelles des groupes régionaux seront complétées par de nouvelles traitant de la viticulture à «orientation biologique». L’exploitation des vignes sans herbicides et/ou sans fongicides de synthèse s’est développée ces dernières années en Valais.
Le succès d’un projet comme Vitisol démontre l’intérêt des viticulteurs à trouver des alternatives au désherbage chimique. Les objectifs visés par la viticulture durable et l’agriculture biologique se rejoignent sur de nombreux points. La réduction des intrants de synthèse en viticulture est également totalement en accord avec le nouveau plan d’action des produits phytosantaires de la Confédération. De plus en plus de viticulteurs exploitent leurs vignes selon les principes de l’agriculture biologique ou biodynamique. Bon nombre de ces viticulteurs ont profité de l’expérience de pionniers comme Jacques et Marion Granges ou Marie-Thérèse Chappaz. D’autres se sont formés en autodidactes.
Les connaissances professionnelles ont été échangées dans des groupes ad hoc ou par le biais des associations Biovalais et Vitival. Il s’agit maintenant de structurer encore mieux ces échanges de connaissances. Dans ce cadre, Vitival était l’association la mieux à même d’assumer un rôle de pionnier, en complétant sa structure par des groupes d’intérêt supra-régionaux à «orientation biologique». Ainsi, dès ce printemps, les membres actifs de Vitival (environ 600) auront la possibilité d’intensifier les échanges dans le domaine de la viticulture biologique. Les viticulteurs bio et ceux soucieux de réduire les intrants de synthèse iront visiter leurs parcelles ensemble, découvriront et analyseront les différentes pratiques et situations.
Cette démarche met en place un réseau unique dans son genre et qui n’a pas d’égal au niveau suisse dans le secteur de la viticulture bio par rapport à son envergure. Les viticulteurs qui souhaiteraient à terme se reconvertir à l’agriculture biologique bénéficient ainsi d’un soutien idéal. Reto Müller, responsable du groupe spécialisé Vins bio à Bio Suisse se réjouit que cette collaboration soit enfin établie. «Il y a de plus en plus de viticulteurs bio et il était temps de créer les structures en conséquence. C’est pourquoi je suis heureux que Biovalais et Vitival renforcent leur collaboration dans le domaine de la viticulture bio», explique Reto Müller, responsable du groupe spécialisé Vins bio de Bio Suisse. Outre les viticulteurs bio en place et les organisations mentionnées, l’Office de la viticulture a également été impliqués dans l’élaboration de cette structure.
(Quelle:htr/aca)
www.vitival.ch